Jeudi 9 septembre 2010 à 21:52

La fille semble sortie de "L'auberge espagnole", elle a une jolie bouche, des yeux bleus je crois. La machine est comme un monstre qui suce, aspire, digère ou rejette, elle me fait penser à une image freudienne, une mère terrifiante, une femme dévoratrice. Elle sort de la fac, avec son petit agenda noir bien rempli et sa tignasse. Avec son air de cinéma, de fille rêveuse. La montre est l'ennemi. Je repense à "Cashback". Je sais me laisser hypnotiser par le rythme, la cadence, par la fatigue et le bruit des machines. Je sais oublier mes gestes. Elle doit avoir beaucoup de livres chez elle, et puis des disques qu'on lui a prêté, des petits carnets pour noter des choses, des projets plein la tête. Le linge se répand comme une vague blanche viendrait s'échouer. Lorsqu'il relève son visage, j'ai l'image de l'écume énorme et douce qui vient vous embrasser le visage. Quelque chose comme le ralenti d'un fantasme d'été.  Sur son tee-shirt il y a écrit "Un gran viaje siempre comienza con un pequeño paso". Cette lenteur et cette douceur excessive, dans laquelle je peux m'enfouir.

Par Musi le Samedi 11 septembre 2010 à 0:07
Je dois avouer que des éléments m'ont échappé, même en deux lectures...
Mais le texte est très parlant, les sensations y sont contrasté, mais se mélangent et du mélange ressort quelque chose de différent. 1+1=3 en clair.
Ca me plait !
 

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